Applications
- 8.000.6028Détermination d'ultratraces d'uranium(VI) dans l'eau potable par adsorptive stripping voltammetry selon DIN 38406-17
Une méthode basée sur la technique AdCSV (adsorptive cathodic stripping voltammetry) a été développée pour permettre la détermination de traces d'uranium(VI) dans des échantillons d'eau potable, en utilisant l'acide chloranilique (CAA). La présence de composés de matrice différents (KNO3, Cl-, Cu2+, organiques) peut compromettre la détermination du complexe uranium-CAA. Les interférences peuvent cependant être minimisées en sélectionnant les paramètres voltampérométriques adéquats. Dans les échantillons d'eau problématiques, une détermination d'uranium dans le domaine inférieur des µg/L est réalisable et dans les échantillons d'eau légèrement pollués, l'uranium peut être déterminé jusque dans la gamme des ng/L, valeur comparable aux déterminations effectuées par les méthodes ICP-MS courantes.
- 8.000.6029Détermination du cuivre dans les carburants à l'éthanol pour les moteurs de voiture par anodic stripping voltammetry
La présence de cuivre dans les biocarburants à base d'éthanol a gagné en importance, car le Cu2+ catalyse les réactions oxydatives dans l'essence provoquant une détérioration des oléfines et la formation de gomme. La voltampérométrie par redissolution anodique (anodic stripping voltammetry = ASV), l'une des techniques les plus sensibles et précises d'analyse de traces, a pu être utilisée pour la détermination de Cu(II) dans les carburants à l'éthanol et les essences sans aucune préparation d'échantillons. Les ions cuivre sont tout d'abord électro-déposés sur la surface de l'électrode de mercure à goutte suspendue (HMDE). Puis le cuivre amalgamé est dissous de nouveau quantitativement (anodiquement) et une courbe courant-tension est enregistrée.Les conditions expérimentales, telles que le temps et le potentiel de déposition, ainsi que l'électrolyte et l'électrode de référence adéquats sont déterminés dans des expériences préliminaires. Pour les échantillons synthétiques, dotés avec Cu2+ (5…100 µg/L), des taux de recouvrement entre 96 et 112% ont été obtenus. L'échantillon E85 doté au cuivre a donné un taux de recouvrement de 100%. Les déviations standard relatives pour les concentrations de Cu2+ de 5 µg/L et supérieures étaient de 8.0 et 5.5%, respectivement. En utilisant un temps de préconcentration de 60 s à -0.7 V versus Ag/AgCl, une gamme linéaire de 0…500 µg/L avec une limite de détection de 2 µg/L ont été obtenues.
- 8.000.6059Détermination de substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques
La directive sur le limitation des substances dangereuses (RoHS) 2002/95/CE prévoit des limites maximales pour les métaux dangereux, le cadmium, le plomb et le mercure ainsi que le chrome hexavalent et les retardateurs de flamme bromés dans les produits électriques et électroniques. Pour garantir la conformité, des méthodes d’analyse fiables sont exigées. Ce poster traite de la détermination chimique humide de concentrations à l’état de traces des six substances limitées par RoHS dans une grande variété de matériaux, comprenant des métaux, des composants électrotechniques, des matières plastiques et des câbles. Après la préparation de l’échantillon selon la norme CEI 62321, les métaux tels le plomb, le cadmium et le mercure sont déterminés au mieux par voltampérométrie inverse anodique (ASV) et les retardateurs de flamme PBB et PBDE sont quantifiés par chromatographie ionique à injection directe (CI) à l’aide de la détection spectrophotométrique. Le chrome(VI) peut être déterminé par voltampérométrie inverse d’adsorption (AdSV) ou CI. Les deux méthodes sont très sensibles et conformes aux limites prescrites par la directive RoHS.
- 8.000.6068Détermination des stabilisateurs, antimoine, bismuth et iodate dans les bains de nickelage autocatalytiques en remplacement du plomb
Outre le nickel comme composant principal, un bain de nickelage autocatalytique contient d’autres constituants majeurs comme l’électrolyte, le tampon ainsi que des agents réducteurs et complexants. Un composant mineur est le soi-disant stabilisateur. La concentration de cet additif s’étend du millimolaire à la micromole et détermine la stabilité et les performances du bain, raison pour laquelle il doit être contrôlé avec précision. Ce poster décrit les méthodes simples et rapides et pourtant sensibles et robustes de détermination des stabilisateurs comme l’antimoine, le bismuth et l’iodate dans les bains de nickelage autocatalytiques . L’antimoine(III) et le bismuth sont déterminés parallèlement par voltampérométrie inverse anodique (ASV) dans un électrolyte de 0,6 mol/L KCl avec un pH < 2, alors que la détermination de l’iodate est réalisée par polarographie dans un électrolyte de 0,1 mol/L de citrate de sodium à un pH entre 2,8 et 3,5. Dans les conditions d’essai, la plage de travail linéaire dans le bain de nickelage autocatalytique est égale à β(Sb ) = 0,02 à 7 mg/L pour l’antimoine, à β(Bi) = 0,02 à 10 mg/L pour le bismuth et de β(IO ) = 0,3 à 110 mg/L pour l’iodate.
- 8.000.6086Détermination semi-continue des anions, cations et métaux lourds présents dans les aérosols par PILS-IC-VA
Ce poster présente le couplage d’un Particle Into Liquid Sampler (PILS) à un chromatographe ionique bicanal pour la détermination des anions et des cations ainsi qu’à un poste de mesure voltamétrique pour déterminer les métaux lourds. La performance de la méthode PILS-IC-VA a été démontrée au moyen d’échantillons d’aérosols provenant de Herisau (Suisse). La combustion de cierges magiques dopés auparavant de sels de métaux lourds simulait les événements polluants.
- 8.000.6093Détermination de l'arsenic dans l'eau avec l'électrode en or (scTRACE Gold)
En raison de la toxicité de l'arsenic, l'Organisation mondiale de la santé recommande une concentration maximale dans l'eau potable de 10 μg/L. La voltampérométrie inverse anodique (ASV) avec la scTRACE Gold constitue une alternative peu coûteuse et simple pour la détermination spectroscopique.
- AB-036Les potentiels de demi-vague des ions métalliques pour la détermination par polarographie
Les potentiels de demi-vague ou de pic de 90 ions métalliques sont répertoriés dans les tableaus ci-après. Les potentiels de demi-vague (exprimés en volt) sont mesurés à l'électrode à goutte de mercure tombante (DME) à 25 °C, sauf indications contraires.
- AB-037Détermination du chrome dans le fer et l'acier
Pour la détermination du chrome, deux méthodes sont décrites, un titrage biampérométrique et une analyse polarographique.
- AB-050Dosage du plomb dans les produits pétroliers par voltampérométrie inverse
L'importance de la détermination de la teneur en plomb dans les carburants de l'industrie automobile a augmenté considérablement, depuis l'introduction de la technique du catalyseur. Même de petites quantités de plomb gênent l'efficacité des catalyseurs ou bien les mettent complètement hors circuit. D'autre part, il existe encore beaucoup de véhicules sur le marché utilisant de l'essence contenant du plomb (additions de plomb tétraalkyle). Dans ce cas-là aussi, on a intérêt à connaitre la teneur exacte en plomb.En référence aux normes DIN 51769 et ASTM 0-1269, un procédé simplifié de dosage du plomb dans les produits pétroliers est décrit. Les produits sont décomposés avec de l'HCl et les composés de plomb sont transformées en chlorure de plomb(II). Après extraction avec de l'eau, la détermination voltampérométrique inverse du Pb est réalisée.
- AB-057Détermination polarographique de la nicotine
La nicotine - un alcaloïde, constituant essentiel du tabac - peut être déterminée quantitativement par polarographie. La limite de détermination est inférieure à 0,1 mg/L dans le vase de polarographie.